Céline Le Guillou
« Mon travail trouve ses références dans la science fiction (on peut citer de l’univers Cronenberg), dans la biologie à l’échelle microscopique ( les bactérie, les amibes, les plantons), ainsi que dans l’étrangeté du corps vivant, humain ou non. Je travaille des volumes de nature abstraite, organique, que nous pourrions situer dans un juste milieu entre l’attractif et le répulsif.
Les pièces sont contextualisées afin qu’elles s’incarnent en tant que protagonistes de scènes de mouvements, d’interactions, desquelles émanent un caractère grotesque. Elles donnent l’impression d’évoluer ensemble, dans un mouvement commun issu d’une énergie qui fait écho au processus de croissance des végétaux. Elles s’imbriquent parfaitement les unes dans les autres, leur développement est influencé par leurs individualités qui se côtoient.
Je travaille des couleurs qui décalent ce rapport au vivant. Les couleur sont unies, pastel, veloutées. Elles rendent les textures, iréelles, parfois synthétiques, parfois ancrées dans la réalité (les pièces en céramique trempées dans la cire qui rappellent la peau humaine par exemple.). Des touches foncées viennent révèler des rapports qu’observent les pièces entre elles.
Mon exploration de la matière évolue du fantasque, de l’insolite vers l’illusion du confort de la réalité. Une impression d’être sur le fil du rasoir. »
Céline Le Guillou
"Mon travail trouve ses références dans la science fiction (on peut citer de l'univers Cronenberg), dans la biologie à l'échelle microscopique ( les bactérie, les amibes, les plantons), ainsi que dans l'étrangeté du corps vivant, humain ou non. Je travaille des volumes de nature abstraite, organique, que nous pourrions situer dans un juste milieu entre l'attractif et le répulsif.
Les pièces sont contextualisées afin qu’elles s’incarnent en tant que protagonistes de scènes de mouvements, d’interactions, desquelles émanent un caractère grotesque. Elles donnent l'impression d'évoluer ensemble, dans un mouvement commun issu d'une énergie qui fait écho au processus de croissance des végétaux. Elles s'imbriquent parfaitement les unes dans les autres, leur développement est influencé par leurs individualités qui se côtoient.
Je travaille des couleurs qui décalent ce rapport au vivant. Les couleur sont unies, pastel, veloutées. Elles rendent les textures, iréelles, parfois synthétiques, parfois ancrées dans la réalité (les pièces en céramique trempées dans la cire qui rappellent la peau humaine par exemple.). Des touches foncées viennent révèler des rapports qu'observent les pièces entre elles.
Mon exploration de la matière évolue du fantasque, de l'insolite vers l'illusion du confort de la réalité. Une impression d'être sur le fil du rasoir."